Les parties à la Convention internationale sur la diversité biologique (CDB), seront en conclave, mardi, à Genève, pour participer aux concertations internationales sur la biodiversité, organisées par l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en collaboration avec le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique. Prendront part à ces négociations, les représentants des Etats qui ont ratifié cette convention, dits points focaux, dont le point focal de la Tunisie, Mohamed Ali Ben Temessek.
Ces négociations interviennent après la quatrième réunion de la conférence intergouvernementale (CIG-4) sur un instrument international juridiquement contraignant au titre de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones situées au-delà de la juridiction nationale (BBNJ), qui a conclu ses délibérations le vendredi 18 mars 2022.
Elles (négociations) sont organisées en prévision de la 15ème Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (CdP15) prévue au troisième trimestre de 2022, à Kunming, en Chine, afin d’inverser la tendance de perte croissante de la biodiversité.
L’adoption d’un nouveau cadre mondial pour la biodiversité figure en priorité des sujets à l’ordre du jour des négociations internationales en cours sous l’égide du secrétariat de la Convention sur la diversité biologique.
Les rencontres de Genève permettront d’avancer les négociations et préparer des projets de décisions qui seront soumis à l’adoption des décideurs lors de la CdP15.
Les délégués des pays examineront notamment le projet de cadre mondial, le cadre de suivi et les indicateurs, et les informations techniques relatives aux objectifs et cibles, ainsi que les sujets non moins importants comme les informations sur les séquences numériques des ressources génétiques.
Selon l’IFDD, les dernières réunions virtuelles ont connu une faible participation des acteurs francophones. A titre d’exemple, 27 Etats francophones n’étaient pas représentés à la précédente réunion du Groupe de travail ouvert sur le cadre mondial pour la biodiversité.
La Convention sur la diversité biologique, connue aussi sous l’appellation Convention de Rio cible tous les niveaux de la diversité biologique: les écosystèmes, les espèces et les ressources génétiques. Elle s’applique aussi aux biotechnologies, notamment dans le cadre du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques.