Sur 42 zones industrielles programmées sur 1 519 hectares dans le cadre du XIIIème plan (2016-2020), seules 7 zones ont vu le jour.
Programmées dans l’euphorie de ce qu’on appelait à l’époque la « discrimination positive », 65,5% de ces zones (995 hectares) étaient prévues dans l’arrière-pays et 34,4% sur le littoral, soit 524 hectares.
Pour revenir aux zones aménagées, il s’agit de lotissements industriels réalisés à Gabès, Beni Khalled (Cap Bon), Bouficha (gouvernorat de Sousse), Zriba (gouvernorat de Zaghouan), Kasserine, Tejra (gouvernorat de Médenine), Lassouda (gouvernorat de sidi Bouzid).
Parmi les zones dont le taux de réalisation dépasse les 70%, il y a les zones de Jelma dans le gouvernorat de Sidi Bouzid (plus de 70%), la zone industrielle d’Enfidha (75%) et Sidi Achour (gouvernorat de La Manouba (plus e 70%).
Souheil Cheour, directeur général de l’Agence foncière industrielle (AFI), a expliqué la modicité des résultats, par la longue durée des déclassements des terrains (6 ans et plus), la difficulté d’acquérir des terrains au Dinar symbolique, la création de stations d’assainissement à proximité des zones industrielles…
Pour le futur, l’accent sera mis selon Souheil Cheour sur ce qu’il appelle le zoning industriel intégré. Entendre par là, l’aménagement de zones qui abritent tous les équipements et prestations nécessaires pour le bon fonctionnement des zones industrielles : protection civile, service de police, espaces de vie, agences bancaires, logements…
L’AFI compte déjà trois zones de ce type : les zones industrielles de Sbikha (Kairouan), d’El Fahs (gouvernorat de Zaghouan) et de Jaffar Raoued (nord de Tunis).
Pour gérer et encadrer au mieux l’ensemble ces zones industrielles une centrale chargée du suivi et de la maintenance de ces zones a été créées au sein de l’AFI, a révélé Souheil Cheour.
ABS