Pour relancer la croissance économique du pays sur des bases solides, Férid Belhaj, vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour la région MENA, recommande aux autorités tunisiennes d’auditer les lois économiques et financières en vigueur et de charger un cabinet d’avocats de cette mission.
« La démarche à suivre consiste à faire le tri, à jeter ce dont on n’a pas besoin et à garder le reste tout en veillant à l’améliorer, s’il le faut ». L’ultime objectif étant de redonner confiance, de réunir les facteurs d’attractivité pour attirer les investisseurs (…). C’est une œuvre de titans quant tu as un pays sale, une administration lente, du verrouillage partout…
« D’où l’enjeu d’aller dans le chemin des réformes dont on parle depuis des années et qu’aucun gouvernement n’a eu le courage de les mettre en œuvre et de les faire aboutir jusqu’ici », a-t-il ajouté.
Férid Belhaj, qui accordait une interview à un journal de la place, s’est déclaré « convaincu qu’il y a des choses qu’on peut faire rapidement et qui ne coûtent rien pour dégraisser l’Etat ».
Malheureusement, de nos jours, a-t-il noté, il faut montrer chaque fois patte blanche. Et là, ça pose sérieusement un problème.
ABS