Najla Bouden, la cheffe du gouvernement, a reçu au palais à La Kasbah, l’envoyé spécial du chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, en la personnes de Gilles Kepel.
Académicien, spécialiste en sciences politiques et affaires du Monde arabo-musulman et directeur de la Chaire Moyen-Orient Méditerranée à l’Institut d’études politiques de Paris, Kepel est chargé, depuis janvier 2022, de l’élaboration d’un rapport sur l’impact des changements que connaît les rives sud-est de la Méditerranée ainsi que la région du Sahel et du Sahara en Afrique sur la société française en rapport avec notamment l’Islam en France.
La rencontre qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de France à Tunis, André Parant, a été l’occasion de parler, entre autres, de la coopération bilatérale dans le domaine de la protection de la jeunesse contre l’extrémisme violent.
Par ailleurs, la cheffe du gouvernement a mis en avant l’engagement de l’Etat tunisien à lutter contre les disparités régionales et sociales à traves des réformes structurelles des institutions et le développement des systèmes éducatif et universitaire. Elle a insisté, dans ce cadre, sur la nécessité de fournir un encadrement optimal aux jeunes et à faciliter leur intégration professionnelle et sociale une formation adéquate afin de les dissuader contre la migration clandestine, mettant l’accent sur le besoin de les prémunir contre les dangers de l’extrémisme violent.
Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, Gilles Kepel a, pour sa part, mis en évidence l’importance d’échanger les expériences et les vues entre les pays des deux rives de la Méditerranée, en particulier entre la Tunisie, la France et l’Italie afin d’identifier et d’analyser les causes de l’extrémisme violent dans nos sociétés et les moyens de le traiter.