Le renforcement du partenariat bilatéral entre la Tunisie et la France en matière de protection des jeunes de l’extrémisme violent, a été au centre de l’entretien tenu, lundi 11 avril entre la cheffe du gouvernement, Najla Bouden Romdhane, et l’envoyé spécial du président français, Gilles Kepel, académicien spécialiste en sciences politiques et affaires du monde arabo-musulman et directeur de la directeur de la chaire Moyen-Orient Méditerranée à l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris.
Lors de cet entretien, tenu au palais du gouvernement à la Kasbah en présence de l’ambassadeur de France en Tunisie, André Parant, la cheffe du gouvernement a souligné l’importance d’encadrer et de former les jeunes pour les initier à la vie professionnelle et les protéger des dangers de l’extrémisme violent et de la migration irrégulière, lit-on dans un communiqué publié mardi par la présidence du gouvernement.
Elle a, en outre, mis l’accent sur le rôle important de l’Etat dans l’élimination des disparités régionales et sociales à travers la réforme structurelle des institutions et le développement des systèmes éducatif et universitaire.
De son côté, Gilles Kepel a indiqué qu’il a été chargé, depuis le mois de janvier 2022, d’élaborer un rapport sur l’impact des changements survenus dans les rives sud-est de la Méditerranée et dans la zone du Sahel et du Sahara en Afrique, sur la société française notamment en rapport avec l’islam en France.
Il a, par ailleurs, souligné l’importance de l’échange des expériences et des visions entre les pays des deux rives de la méditerranée essentiellement entre la Tunisie, la France et l’Italie pour mieux comprendre le phénomène de l’exotérisme violent et connaitre ses raisons et les moyens de les traiter.