Le mois de février 2022 a été classé comme le dixième mois de février avec le plus grand déficit pluviométrique (65%) au cours de la période 1970-2022, indique l’Institut national de la météorologie (INM) dans un bulletin climatologique de l’hiver 2021/2022 publié jeudi 21 avril 2022.
A échelle mensuelle, tous les mois de l’hiver 2021/2022 (décembre, janvier février) ont été déficitaires en pluie, surtout le mois de février qui n’a reçu que 37% de la valeur de sa normale mensuelle.
Le cumul pluviométrique saisonnier des stations principales (27 stations) a atteint 2 034,7 millimètres et a été inférieur au cumul saisonnier de référence (1991-2020) pour la saison d’hiver pour les mêmes stations (3 109,7 millimètres) avec un déficit de 65%.
Les taux de précipitations étaient différents d’une région à l’autre. Le cumul saisonnier des quantités de pluie dans les stations principales du nord-ouest était très proche du cumul saisonnier de référence, sauf pour Tabarka, où le surplus était de 40 %.
Quant aux régions du nord-est, le déficit a varié de 21% à Nabeul à 59% à Bizerte. Au centre du pays, le déficit était relativement plus élevé et variait de 17% à Monastir à 66% à Kasserine. Le déficit était important dans les régions du sud, oscillant entre 46% à Sfax et 96% à Matmata.
Les températures moyennes quotidiennes proches des normales
En ce qui concerne les températures, les moyennes quotidiennes étaient proches des normales, au cours de l’hiver 2021/2022. La moyenne générale (27 stations principales) de la température moyenne était de 11,9°C et elle se situait au niveau de la normale (11,8°C).
Le début de la saison hivernale a été caractérisé par des températures inférieures à la moyenne jusqu’au 21 décembre 2021, puis elles ont enregistré une hausse significative jusqu’au 6 janvier 2022.
Les températures ont ensuite baissé jusqu’à la fin du mois de janvier 2022. Quant au mois de février, les températures ont été souvent supérieures à la moyenne de référence, sauf pour les journées des 27 et 28 du mois où elles ont nettement diminué en raison de l’arrivée de masses d’air froid sur nos régions.