Les structures professionnelles du secteur des médias ont fait part de leur refus de tout dialogue ou modification concernant le cadre législatif ou structurel de la profession sans la participation de tous les acteurs concernés.
Ces structures ont indiqué, mercredi, dans une déclaration, que certaines parties organisent des conférences et des concertations sur le décret-loi n°2011-115 relatif à la liberté de la presse, de l’imprimerie et de l’édition et celui n°2011-116 relatif à la liberté de la communication audiovisuelle et portant création d’une Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) sans consulter les acteurs du secteur, notamment les journalistes, les propriétaires d’entreprises et les instances de régulation.
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), la Fédération générale de l’information, la Fédération tunisienne des directeurs de journaux et la chambre syndicale des propriétaires des télévisions privées et le syndicat des radios privées, signataires de la déclaration, estiment que la tenue de ces conférences constitue une tentative d’imposer une tutelle sur le secteur et de s’ingérer dans ses législations.
Ces signataires ont réaffirmé leur opposition à ces amendements opérés de manière “unilatérale”, particulièrement en cette conjoncture d’exception.