Il semble qu’une nouvelle session de discussions techniques vient d’être annoncée par le FMI. Si cela prouve quelque chose, c’est que le programme de réformes proposé par le gouvernement tunisien même si approuvé dans le principe n’a pas été assez convaincant pour le board du FMI pour passer à une seconde étape.
Il faut dire que la frilosité du gouvernement, l’absence, d’après des témoins qui ont suivi la mise en place du programme de réformes, d’une coordination approfondie entre les différents départements ministériels et l’incapacité d’engager de véritables réformes n’est pas pour rassurer les partenaires internationaux!
La diplomatie et de véritables plaidoyers pour défendre les choix nationaux auprès des centres décisionnels internationaux ont été quasi absents.
L’élargissement des concertations pour assurer l’adhésion de tous les acteurs économiques au programme des réformes est une condition sine qua none pour le FMI mais il paraît que ce n’est pas le cas à ce jour.
Qu’est ce qui attend la Tunisie dans les mois à venir ?