L’étude sur la “Mise à niveau du sous-secteur routier tunisien”, fruit d’une collaboration entre la Direction générale des ponts et chaussées relevant du ministère de l’Equipement et de l’Habitat et la Banque africaine de développement (BAD), a été présentée le 27 avril 2022, en présence du directeur général des Ponts et chaussées Slah Zouari et des principaux bailleurs intervenant dans le secteur routier, a fait savoir, vendredi, la BAD.
Cette étude a pour finalité d’identifier les réformes institutionnelles destinées à améliorer la performance du secteur routier. Son objectif spécifique est d’établir les voies et moyens de moderniser le réseau grâce à une gestion plus optimale et une forte mobilisation de ressources, capables de garantir l’entretien courant et périodique de ce réseau.
” Cette étude est une réflexion stratégique sur l’avenir du secteur routier. Elle porte notre volonté partagée de lancer un ambitieux chantier de modernisation du réseau “, a déclaré Abdourahmane Diaw qui représentait le directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord.
Et d’ajouter ” Nous actons aujourd’hui un nouveau jalon de l’excellent partenariat qui nous lie à la Tunisie : 1,2 milliard d’euros mobilisés sur la dernière décennie pour moderniser plus de 70 % du réseau routier classé. Ensemble nous voulons aller encore plus loin “.
Les échanges, lors de cet évènement, ont notamment porté sur la recommandation visant l’établissement d’un réseau routier structurant – à trafic élevé – comprenant les routes nationales et régionales pour assurer une meilleure desserte des territoires, d’après la même source. Ils ont également, débattu de la possibilité de création d’un fonds d’entretien routier qui pérennise les ressources nécessaires à l’entretien du réseau et préserve le patrimoine routier, outre la proposition relative à la création d’une agence des routes chargée des travaux neufs et de l’entretien périodique du réseau structurant.
” Les pays qui ont pu déployer un réseau routier moderne intégrant l’exigence de durabilité, ont pu instaurer un cadre institutionnel en créant des agences publiques dédiées, soutenues par des fonds routiers qui disposent des ressources nécessaires.
Sans oublier l’importance de multiplier les partenariats public-privé, créateurs d’opportunités et d’emplois. Nous sommes heureux de voir la Tunisie pleinement engagée dans cette voie”, a souligné le directeur du Département des infrastructures et du développement urbain de la Banque africaine de développement, Mike Salawou, cité dans le communiqué.