Il ne se passe pas un jour sans qu’on découvre, dans le pays, une affaire louche générée par l’incompétence de ses gouvernants et leur incapacité à défendre les intérêts du pays.
Encore une fois, c’est dans le secteur des hydrocarbures que le scandale éclate. Le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, qui s’est donné en spectacle le départ des grandes compagnies étrangères (Eni, Shell, British GAS, EnQuest, Petrofac, Medco, Gulfsands Petroleum,…), n’a pas daigné demander à ses séniors qui ont fait de juteuses affaires dans le pays de payer un tant soit peu les dégâts occasionnés à l’environnement en Tunisie.
Pour ces compagnies, la règle divine étant les externalités positives de leurs activités (recherche, exploration, développement) c’est pour elles, et les externalités négatives (pollution…) c’est pour la Tunisie.
D’après Radhi Meddeb, expert économique, qui s’exprimait dans le cadre d’un entretien accordé à un magazine de la place, la dépollution des gisements coûtera à la Tunisie la bagatelle de 500 MDT », soit un demi-point de croissance.
Sans commentaire.
ABS