Même si le problème est mondiale, la crise de la presse écrite et des médias audio-visuels est plus grave encore dans l’ensemble des pays du Maghreb.
La presse algérienne, en dépit des moyens de l’Etat algérien, souffrent de plus en pus de difficultés financières et luttent tant bien que mal pour leur survie.
Le choc de la décision de l’arrêt du journal francophone Liberté Algérie après plus de 30 ans d’existe a fait l’effet d’un séisme dans le secteur, surtout quand on sait que le titre appartient à une des plus importante fortune d’Algérie et d’Afrique Issad Rebrab (Groupe Cevital).
On apprend également qu’un grand titre de la presse écrite francophone algérienne EL WATAN est menacé en raison de difficultés de trésorerie.
Selon le site Orient XXI l’Algérie comptait en 2015 149 titres dont 86 en langue arabe et 63 en langue française. Sur ce total 21 titres seulement ont des tirages supérieur à 10.000 exemplaires.
Cité par Orient XXI, Redouane Boudjema a estimé que la crise de la presse algérienne est “une crisede modèle économique, une crise de liberté, une crise de l’identité professionnelle du journaliste et une crise de tout le métier”.