L’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) rejoindra la campagne “Clean Up The Med” qui s’isncrit dans le cadre du projet COMMON, l’une des plus grandes initiatives environnementales méditerranéennes, qui se déroulera, du 13 au 15 mai courant, avec la participation de 93 organisations de 17 pays méditerranéens.
L’initiative Clean Up The Med, qui verra également la participation du Club Marinos de l’Institut Supérieur de Biotechnlologie de Monastir, est une campagne de sensibilisation visant à nettoyer toutes les plages méditerranéennes des déchets et ainsi lutter contre contre la pollution marine.
Elle s’inscrit dans le cadre du projet COMMON, un réseau de gestion et de surveillance côtières pour la lutte contre les déchets marins en mer Méditerranée, financé par le programme ENI CBC Med auquel participe la Tunisie dans le but de protéger les côtes de la Méditerranée des déchets marins grâce à une meilleure gestion durable.
Clean Up The Med, entend également encourager les actions collectives de réduction des déchets réalisées par les citoyens de tous les pays méditerranéens, indique un communiqué de l’INSTM.
L’INSTM et le Club marinos-ISBM participeront à cette campagne internationale, avec plus de 20 bénévoles qui vont se mobiliser pour nettoyer la plage des Palmiers à Monastir.
Au cours des trois dernières années, la campagne a réuni 20 pays méditerranéens, avec plus de 150 organisations et environ six mille volontaires.
” Les actions de nettoyage et l’implication de la société civile dans ce genre d’action sont primordiales pour faire face aux problèmes des déchets marins en Tunisie et dans toute la Méditerranée”, a déclaré Sana Ben Ismail, Océanographe et coordinatrice du projet COMMON à l’INSTM.
Chaque année, plus de 8 tonnes de déchets finissent sur les plages et dans les fonds marins de la mer Méditerranée dont plus de 80 % sont en plastique.
Les activités humaines et la mauvaise gestion des déchets sur terre sont parmi les principales causes des déchets marins.
Selon les dernières données de surveillance analysées et confirmées par les chercheurs de l’Université de Sienne /projet COMMON, les activités terrestres sont la principale source de pollution, responsable de 35 % des déchets totaux, suivies par les activités le long de la côte (20% des déchets).