La production de la culture des tabacs réalisée par la Régie nationale des tabacs et des allumettes (RNTA) dans plusieurs régions du pays a enregistré des résultats “très encourageants”, souligne le directeur de la production agricole et de la promotion de la culture du tabac à la RNTA, Abdelhay Boularès.
Selon lui, cette production a contribué à l’amélioration de la qualité des produits commercialisés sur le marché national mais aussi à l’étranger.
L’assistance des planteurs par la RNTA, notamment en matière de graines, a favorisé l’évolution de la production nationale de tabacs devant grimper, selon la stratégie mise en place dans ce sens, de mille à 3 000 tonnes durant les prochaines années, ajoute-t-il.
Cette stratégie repose sur la promotion des variétés cultivées de type Burley (tabac à fumer séché à l’ombre), Orient (tabac à fumer séché au soleil) et Arbi (tabac à fumer séché au soleil et à l’ombre), explique Boularès.
Il souligne également que des efforts sont déployés pour améliorer la production dans plusieurs gouvernorats notamment à Jendouba, Béja, Bizerte, Nabeul, Gafsa et Kairouan.
Les plants sont cultivés en cette période par les tabaculteurs et la collecte de la production est prévue à la fin du mois de juillet chaque année. Une technique qui permet, selon des experts, outre des gains financiers pour les planteurs, une occasion de diversifier la production des exploitations agricoles et de promouvoir l’agriculture en alternance.
Dans une déclaration à l’agence TAP en marge des journées de partenariat organisées par la RNTA dans la région du nord-ouest en association avec des parties étrangères, Abdelhay Boularès a indiqué que la Régie nationale des tabacs s’est fixée pour objectif stratégique d’atteindre une production nationale de 3 mille tonnes de culture de tabac par an pour la prochaine étape.
Il s’agit pour ce faire d’encourager les tabaculteurs d’accroitre les superficies cultivées dans d’autres régions en l’occurrence dans le gouvernorat du Kef et d’augmenter le rendement par hectare.