La Tunisie est en mesure de fournir plus de 50% de la production de l’huile végétale, a affirmé, mardi, le président de l’Association pour l’Agriculture Durable (APAD).
Evoquant la question de l’autosuffisance en matière d’huiles végétales, Bouhejba a indiqué, dans une déclaration à l’agence TAP, en marge d’une rencontre frano-maghrébine sur la promotion de la filière oléicole et des protéines végétales, que l’agriculture tunisienne est basée sur les grandes cultures.
Les superficies de ces cultures qui sont estimées à 1,5 million d’hectares contribuent à hauteur de 80% de l’autosuffisance en céréales et 70% en huiles végétales durant les années prochaines.
Le responsable estime que la réalisation de cet objectif demeure tributaire de l’intervention de l’Etat et de la mise en œuvre de plans adéquats en plus de la mise en œuvre de politiques alimentaires ciblées.
De son côté, le directeur général de l’Institut national des grandes cultures (TNGC), Tarek Jarrahi a souligné que la Tunisie dispose d’un grand potentiel pour améliorer la production et assurer la sécurité alimentaire.
Pour réaliser cet objectif, il faut mobiliser, d’après lui tous les moyens et surtout appliquer l’arsenal technique et encourager les agriculteurs à utiliser les produits de terroir et surtout la culture du blé.
Toujours selon lui, l’Etat devrait mobiliser toutes ses capacités pour assurer un travail en réseau (chercheurs, agriculteurs, organisations professionnelles, administration…), aussi bien sur le plan national que sur le plan inter-régional, l’objectif escompté étant de réaliser l’autosuffisance alimentaire.
La rencontre frano-maghrébine sur la promotion de la filière oléicole et des protéines végétales devrait baliser le terrain, selon les organisateurs, à la mise en œuvre d’une feuille de route pour réaliser les objectifs escomptés en matière d’autosuffisance en huile végétale et de réduction de l’importation des aliments concentrés pour bétail.
Cet évènement qui se poursuivra jusqu’au 18 mai 2022, est organisé par le ministère de l’Agriculture, en collaboration avec l’Institut national de l’agriculture, l’Association de la promotion de l’agriculture durable et le groupement français ” Acropole “.