Le programme ” Takween ” (Formation) a officiellement été lancé, vendredi 20 mai 2022, en vertu de la signature d’un accord entre le ministre tunisien de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Nasreddine Nsibi, et l’ambassadeur de Suisse en Tunisie, Joseph Philippe Ringli.
Ce programme, financé par l’ambassade de Suisse en Tunisie, par l’intermédiaire de l’organisation “Swiss Contact”, s’adresse à 11 500 jeunes chercheurs et demandeurs d’emploi dans plusieurs spécialités.
Dans sa première phase s’étalant jusqu’en 2026, le projet ciblera les titulaires de diplômes universitaires et ceux de la formation professionnelle qui n’ont pas pu intégrer le marché du travail.
Formation dans 11 spécialités économiques
Il fournira à cet effet 60 offres de formation supplémentaires en 11 spécialités économiques, et permettra, par la même occasion, d’améliorer les capacités de 470 formateurs et cadres, outre sa contribution à la valorisation des acquis des unités sectorielles et régionales d’appui à la formation.
Le programme compte également établir une nouvelle approche du travail dans le domaine de la formation professionnelle à travers la promotion de l’employabilité des titulaires de diplômes supérieurs, notamment les diplômés du système national de formation professionnelle.
Il s’agit, en l’occurrence, d’instaurer une généralisation progressive de la formation en double certification entre les secteurs public et privé dans les diverses spécialisations requises sur le marché du travail.
Quatre parcours de formation
L’objectif consiste également à développer les capacités de gestion, à impliquer les acteurs intervenant dans le domaine de la formation professionnelle et à adopter des approches pédagogiques modernes qui permettent de répondre aux besoins de la main-d’œuvre sur le marché du travail.
Le programme repose sur quatre parcours de formation réalisés dans le cadre d’un partenariat public-privé, afin de répondre aux besoins du marché du travail dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture, des services, du tourisme et de l’artisanat.
Il intègre également un axe lié à la valorisation du système national de formation professionnelle et à améliorer son attractivité en tant que voie de réussite et d’excellence, en vue d’en faire une locomotive du secteur de l’emploi.