Le déficit budgétaire serait de l’ordre de 9,7% du PIB en 2022, contre 6,7% prévu par la loi de finances pour l’année en cours. C’est ce qu’a indiqué le gouverneur de la Banque centrale de Tunis (BCT), Marouane El Abassi, qui était en déplacement à Sfax à l’occasion de la 7e édition du Forum de la fiscalité organisée par l’Institut arabe des chefs d’entreprise, sous le thème “Développer les PME à l’International: Leviers et Risques”.
Il a saisi cette occasion pour expliquer l’aggravation du déficit due à la hausse des cours des produits alimentaires et énergétiques, en raison de la crise russo-ukrainienne, ce qui a entraîné l’accroissement des dépenses de compensation, rappelant plus que le budget de l’Etat a été établi sur la base d’un prix du baril à 75 dollars.
L’augmentation d’un dollar du prix du pétrole, rappellera-t-il, induira une hausse de 137 millions de dinars des dépenses de compensation. De même, une augmentation de 10 dollars du prix des céréales, générera un surcoût de 88 millions de dinars pour la Caisse de compensation.