Un atelier de travail a été organisé, mercredi 25 mai 2022 à la Maison des fédérations, sur le rôle des médias sportifs dans la lutte contre la violence dans les stades et les différentes approches permettant de résoudre ce fléau.
L’atelier s’inscrit dans le cadre des préparatifs du colloque national prévu le 8 juin à Tunis sur “la lutte contre la violence et le vandalisme dans les stades”, qu’organisent conjointement les ministères de la Jeunesse et des Sports et de l’Intérieur.
Un exposé élaboré par la commission des médias et de la communication a été présenté à cette occasion, mettant en exergue le rôle du journaliste et sa responsabilité professionnelle et déontologique dans la lutte contre la violence dans les stades.
Les participants parmi les représentants des ministères, des médias, des institutions professionnelles et régulatrices et des organisations nationales, ont appelé à cette occasion à la diffusion d’un discours positif et des initiatives visant à résoudre le problème de propagation de ce phénomène.
Ils ont également exprimé l’importance pour les journalistes d’être fiables et objectifs dans la couverture des événements sportifs, tout en évitant de mettre en avant leur appartenance à des clubs ou associations.
Les journalistes et les professionnels des médias ont, par ailleurs, critiqué le recours des institutions médiatiques aux “intrus” pour l’animation des émissions sportives, notant que certains d’entre eux ont nui à la profession, soit par manque de formation et ignorance des principes du travail journalistique ou dans le but d’exécuter certains agendas et des campagnes d’incitation à la violence.
“La lutte contre la violence dans les stades nécessite l’élaboration d’une série d’études et de statistiques associant toutes les parties concernées parmi les journalistes, les psychologues, les sociologues, les ministères, les structures professionnelles et syndicales, afin de fournir des données précises qui seront à la base d’une réforme profonde, tout en menant des campagnes de sensibilisation contre la violence dans stades”, ont souligné les participants.
Ils étaient également anonymes sur la question de protéger les journalistes lors de la couverture des événements sportifs et sur la nécessité de leur assurer les conditions de travail nécessaires et de faciliter la communication avec les organisateurs des rencontres.