La mise en place d’une stratégie nationale en lien avec l’organisation des festivals et le développement de l’infrastructure sont les principales recommandations des participants au séminaire sur “Les festivals locomotive du progrès” qui a pris fin dans la soirée de vendredi 27 mai 2022.
Des directeurs de festivals, nationaux et internationaux, les déléguées régionaux aux affaires culturelles et certains responsables au ministère des Affaires culturelles ont pris part à cet évènement organisé les 25, 26 et 27 mai, dans la banlieue de Tunis.
Les recommandations ont portés sur certains axes qui se rapportent notamment à la classification des festivals et leur relation avec les autorités locales aussi bien que les institutions culturelles privées. Il a été recommandé de proposer des projets novateurs au niveau de la programmation et d’opter pour une gestion efficace et la transparence dans le traitement avec les divers partenaires des festivals.
Les dirigeants des festivals sont aussi appelés à s’ouvrir sur les propositions des acteurs culturels et des mécènes et à dynamiser le réseautage sur la base d’une approche participative au niveau des idées et des orientations générales.
Le point a été mis sur le rôle primordial des Délégations régionales aux Affaires culturelles chargées notamment de soutenir et promouvoir les festivals locaux.
Toutes les recommandations seront contenues dans “Le livre blanc” qui sera édité par le ministère des Affaires culturelles. Ce document constituera un guide fixant les bonnes pratiques dans l’organisation des festivals et leur rôle dans le développement économique et social.
L’échange des expériences et des expertises entre les représentants des festivals, nationaux et internationaux, ont été au coeur de ce séminaire organisé par le ministère des Affaires Culturelles et l’Etablissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques.
Ce rendez-vous a été l’occasion de présenter les expériences de divers pays dans la gestion des festivals, tels que le Liban, la Jordanie, le Maroc et l’Ouganda, avec la participation des divers acteurs des secteurs culturel et touristique.