Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, s’est dit confiant en la capacité de la Tunisie de poursuivre le processus de réformes et de mettre en place ses institutions démocratiques, lit-on dimanche dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Au cours de son entretien avec le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi, en marge du Sommet extraordinaire de l’Union africaine à Malabo (capitale de la Guinée équatoriale), le président de la Commission de l’UA a salué le rôle joué par la Tunisie au service de la paix et de la sécurité en Afrique, ajoute la même source.
Il a également mis en exergue les efforts de la Tunisie pour promouvoir le dialogue entre les antagonistes et renforcer la coordination et la concertation entre les pays africains, et ce dans le cadre de son mandat 2020-2021 au Conseil de sécurité et son mandat 2022-2023 au Conseil de paix et de sécurité de l’UA.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que le choix démocratique en Tunisie est irréversible, relevant que le processus de réformes politiques lancé par le président de la République le 25 juillet 2021 se poursuit, partant de la consultation nationale et de la réforme des institutions constitutionnelles jusqu’aux élections parlementaires prévues le 17 décembre prochain.
Au niveau africain, Jerandi a souligné que la Tunisie est disposée à renforcer la coopération avec les pays membres de l’UA pour un développement global dans le continent et pour la réalisation des objectifs de l’Agenda 2030 de l’ONU et l’Agenda 2063 de l’UA.
Sur un autre plan, Othman Jerandi a affirmé que la Tunisie est prête à accueillir le Sommet de la Francophonie et la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique dans sa 8ème édition ((TICAD 8), soulignant l’importance d’une coopération solidaire dans le continent africain pour surmonter les défis communs.
Il a fait part de l’aspiration de la Tunisie à une participation massive des dirigeants africains et autres à ces deux échéances internationales pour la réalisation des objectifs escomptés en termes d’investissement, de coopération économique avec les partenaires étrangers et de consécration des initiatives pour un dialogue entre les civilisations et pour encourager la tolérance et la modération dans le monde.