Selon nos informations, les milieux pétroliers en Tunisie ne cogitent que d’une importante découverte d’hydrocarbures dans la zone de Larayess (gisement El Borma à Tataouine au sud du pays).
En attendant la confirmation avec le forage d’un puits, d’ici la fin de cette année, les premières estimations font état d’un gisement d’une capacité de 6 000 mètres cubes de gaz et de 3 300 mille barils de condensats (hydrocarbures).
Selon certains experts, la confirmation de ce gisement est très probable dans la mesure où une compagnie singapourienne a fait des découvertes positives dans une zone localisée juste à côté.
Cette découverte tombe à point nommé après le départ de Tunisie, à partir de 2021-2022, des majors : l’Office italien des hydrocarbures, l’anglo-néerlandais Shell Tunisie Upstream, la société australienne ”PA Resources Tunisia Pty Ltd” et la compagnie pétrolière américaine Anadarko.
Parmi les raisons qui ont poussé ces majors à quitter la Tunisie, figuraient la non rentabilité des petits gisements et la baisse du cours du pétrole. Les choses ont changé depuis. Avec le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne, le cours du baril flirt actuellement avec les 120 dollars.
ABS