L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est-elle en train de rendre service au pays, ou bien sans le savoir peut-être, aider ceux qui ne veulent pas que notre pays se relève?
Difficile à saisir, mais ce qui est clair ce que la centrale ouvrière vient d’annoncer une grève générale dans les établissements du secteur public, laquelle devrait avoir lieu le 16 juin 2022, selon un préavis de grève publié mardi 2022.
Mais quand on lit les griefs de l’UGTT pour annoncer sa grève, on ne peut s’empêcher de dire qu’elle roule pour les Ennahdha et consorts: retrait de la circulaire n°20 du 9 décembre 2021 relative aux négociations avec les syndicats, application de tous les accords signés avec les gouvernements précédents, lancement immédiat de négociations sociales, réforme des structures et établissements publics pour qu’ils puissent s’acquitter de leur rôle économique et social…
Les revendications consistent en outre en la suspension de la contribution sociale de solidarité estimée à 1% du salaire, lit-on de même source.
Alors nous estimons que, raisonnablement c’est-à-dire en termes de bon sens, il est possible de trouver un accord sur ces différents points sans montrer ses muscles. Il faut parfois savoir raison!