Des personnalités nationales ayant pris part aux travaux de la première séance de la Commission des affaires économiques et sociales, relevant du Haut comité national consultatif pour la nouvelle République, ont évoqué de propositions concernant la nouvelle loi fondamentale.
Dans leurs propositions, certains d’entre eux ont insisté sur la nécessité de consolider le rôle de l’Etat dans les domaines économique et social et de veiller au respect des droits et des libertés individuelles.
Ainsi, Moncef Bouzazi, dirigeant au mouvement Echaâb (cité par la TAP), a souligné que son parti insiste sur la dimension économique et sociale dans la nouvelle Constitution, notamment le rôle de l’Etat dans le processus de développement. En outre, les ressources naturelles du pays doivent être la propriété exclusive de l’Etat.
L’aspect civil de l’Etat et la séparation entre les pouvoirs ainsi que les libertés générales et individuelles sont des “questions indiscutables”, a-t-il affirmé.
De son côté, Sarhan Nasri, président de l’Alliance pour la Tunisie, a indiqué que les propositions de son parti s’articulent essentiellement autour de la mise en place d’un régime présidentiel et d’un pouvoir législatif constitué de deux Chambres: l’Assemblée des députés et l’Assemblée des régions.
Il a également souligné la nécessité d’adopter l’économie numérique dans le développement.
Souhaieb Mezrigui, dirigeant au mouvement Al-Baâth, a déclaré participer à titre personnel. Il a dit avoir proposé d’effectuer des réformes fiscales, de réviser la loi sur les associations et les partis politiques et de renforcer le contrôle des financements étrangers.
A rappeler que la première réunion de la Commission des affaires économiques et sociales a eu lieu samedi 4 juin 2022, en présence d’hommes politiques et de personnalités de la société civile.
La 2e réunion de la Commission est prévue pour le 11 juin.