Le coordinateur de la Commission consultative pour une nouvelle République, Sadok Belaid, a annoncé que les discussions autour des réformes économiques et sociales dans la nouvelle Constitution débuteront menées à partir du week-end du 18 juin 2022.
Devant les médias à l’issue de la troisième séance du dialogue national ayant démarré dimanche matin (12 juin 2022, à Dar Dhiafa à Carthage consacré à l’audition du Comité consultatif des affaires économiques et sociales, Belaid a fait savoir que “le texte de la nouvelle Constitution sera valable pour des dizaines d’année”.
Il a précisé que la position de l’UGTT, qui a refusé le projet de réformes soumis par le gouvernement au Fonds monétaire international “n’est pas nouvelle”, ajoutant que “les commentaires autour de cette question ne l’intéressent pas”.
Il a assuré que les membres du Comité consultatif des affaires économiques et sociales se sont réunis aujourd’hui avec les représentants du gouvernement et débattu de certains points qui pourraient s’insérer dans la nouvelle constitution.
Cette troisième séance a été présidée par le doyen Ibrahim Bouderbala, président du Comité consultatif des affaires économiques et sociales, en présence du doyen Sadok Belaid, coordinateur de la Commission consultative pour une nouvelle République.
Le président de l’UTICA, Samir Majoul, et la présidente de l’UNFT, Radhia Jerbi, y ont également pris part.
Selon un communiqué publié à l’issue de la rencontre, une présentation du programme de réformes du gouvernement soumis au FMI a été présenté.
Les membres de l’équipe gouvernementale ont affirmé que le programme de réformes pourrait se concrétiser et faire sortir la Tunisie de la crise économique et financière, insistant sur le fait que ces réformes sont tuniso-tunisiennes, comprendre par-là qu’elles n’ont pas été dictées par l’étranger.
Ils ont également présenté les résultats des négociations avec les institutions financières internationales afin que le Comité soit informé de l’action gouvernementale dans ce domaine et pour permettre aux participants au dialogue national d’émettre leurs observations.
Toujours selon le même communiqué, les intervenants ont souligné que la stabilité sociale et sécuritaire, la lutte contre le terrorisme et la contrebande doivent figurer en priorité pour la réalisation du processus de réformes.