A l’instar de la Tunisie, l’Algérie va bientôt se doter elle aussi d’une loi sur le statut de l’auto-entrepreneur. L’avant-projet de loi a été examiné lors d’une réunion du gouvernement, présidée par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, selon un communiqué des services du Premier ministère publié mercredi 15 juin 2022 et cité par l’APS.
Ledit communiqué indique que «le gouvernement a entendu un exposé présenté par le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’économie de la connaissance et des start-up, relatif à l’avant-projet de loi portant statut de l’auto-entrepreneur».
Concrètement, le projet de loi définit le statut de l’auto-entrepreneur comme étant “l’exercice à titre individuel d’une activité lucrative figurant dans une liste d’activités éligibles”, et vise entre autres à “réguler les nouvelles activités économiques apparues à la faveur de l’émergence de l’économie de la connaissance et de l’économie numérique, lesquelles, à ce jour, ne sont encadrées par aucun statut juridique“.
CE n’est pas tout, il s’agit aussi de “développer l’esprit entrepreneurial et faciliter l’accès des jeunes au marché du travail par l’auto-emploi et contribuer à la réduction du nombre d’individus exerçant des activités informelles” ainsi qu’à “réduire les charges des start-up en facilitant le recours à des prestataires indépendants et en mutualisant la ressource humaine entre différentes entreprises”, explique le communiqué.