Le taux d’occupation dans les centres de rééducation des mineurs délinquants dépasse les 180%, selon Moez Cherif, président de l’Association tunisienne de défense des droits de l’enfant.
Cherif précise dans une déclaration à la TAP, mardi 21 juin 2022, que des experts juridiques et spécialisés dans les affaires de l’enfance se sont réunis récemment lors d’un atelier pour examiner des alternatives aux mesures de détention des mineurs.
Les participants ont souligné l’impératif de ne pas incriminer les délits mineurs pour éviter la surcharge dans les centres de rééducation.
A l’issue de cet atelier une recommandation a été formulée portant sur l’impératif de transformer les peines complémentaires en des peines alternatives, dont la “liberté surveillée”. Il s’agit notamment d’accorder une mise en liberté de l’enfant conformément à un calendrier de suivi selon des horaires précises, ou aussi le placement de l’enfant dans un établissement de santé lorsqu’il est victime de dépendance aux drogues..