Jeudi 23 juin démarrait à Tunis la 20 ème édition du Tunis International forum et se poursuivra jusqu’au vendredi 24. Cet évènement sert de vitrine au site Tunisien. Ce rendez-vous annuel initié en 1999, a été suspendu pour 3 années consécutives des suites de la crise Covid. Il signe son retour, en 2022, avec panache.
Le ministère de l’économie ainsi que FIPA ont misé sur cet évènement à l’effet de marquer le Come back du pays sur la scène internationale. En effet le pays se présente avec un programme complet de réformes qui valorisent ses atouts de compétitivité et il est décidé de partir en chasse aux IDE.
L’attractivité des régions
La démarche tunisienne à l’effet d’attirer les IDE est structurée selon les orientations du pays. La Tunisie entend lutter contre les inégalités régionales et entend donner une cohérence à l’attrait des régions.
D’ailleurs le premier panel de la première journée fut dédié au plaidoyer des régions. Les organisateurs ont gardé le même découpage physique el plus traditionnel. Et Chaque région s’est présentée avec ses atouts, son potentiel, ses ressources. Toute la présentation a été profilée de sorte à ce que l’investisseur trouve réponse à ses principaux soucis soit pour l’infrastructure, la proximité du réseau logistique, les ressources naturelles, l’entourage universitaire de formation professionnelle mettant en avant les possibilités d’implantation et éventuellement d’intégration avec les industriels déjà présents dans la région.
La qualité des réformes universitaires
Le deuxième élément de l’offre tunisienne et qui constitue un solide atout de compétitivité est la qualité des ressources humaines. Aussi le deuxième panel de la journée a été dédié à l’exposé des réformes de l’enseignement supérieur. Cette présentation était axée sur la
justesse des options de réformes. Toutes abondaient dans le sens de la modernisation des programmes et la qualité de la recherche et par conséquent sur la fiabilité des épreuves de diplomation. L’on découvre que la Tunisie est le premier pays arabe et africain à adhérer aux programmes d’excellences européens.
Le premier fut H2020 et le second est Horizons Europe 2021-2027. La Tunisie a mis en avant qu’elle le premier pays à consacre la plus grande proportion de PIB au secteur de l’éducation. Outre cela elle est le 2 ème pays dans le monde en matière de prépondérance de l’enseignement scientifique et technique des programmes d’enseignement.
Ce panel fut renforcé par la présence des responsables de l’association des Technoparks. La Tunisie possède 11 technoparks et un éventail de clusters. Tous sont opérationnels et certains d’entre eux ont une spécialisation confirmée. C’est notamment le cas de ‘’Novation City’’ de Sousse qui confirme sa position dans le Phigital avec une percée dans la mécatronique. Tout cela favorise la performance de l’écosystème de la migration vers l’économie du savoir.
Le nouveau modèle de développement
Le gouvernement Bouden entende par le programme de réformes qu’il finalise garantir du saut de qualité. La reprise est profilée comme une montée en charge vers ce nouveau modèle de développement introuvable jusque-là. Le pays est face au défi de se positionner avantageusement dans le marché mondial avec des atouts maitres dont un développement inclusif et une option forte en direction de l’économie du savoir.