Le levier de la reprise sera le retour de l’investissement local, d’abord. Et pour cela il convient de faire revenir la confiance.
Intervenant lors de l’ouverture de TIF 2022 Samir Majoul, président de l’UTICA manifestait son soutien au plan de réformes présenté par la cheffe du gouvernement. En signe d’approbation il a pris l’engagement public, en échos aux appels à la reprise de l’investissement, de ‘’Ne jamais vous décevoir’’.
La messe est dite. Il reste le temps du passage à l’acte. Nous espérons qu’il soit le plus court possible. Le temps presse et nos entreprises cédent du terrain. Le moment est venu pour renverser la vapeur.
Un rôle prépondérant à l’économie
Samir Majoul rappelle que la Tunisie a la chance d’être en paix et malgré les contingences liées à la guerre en Ukraine elle reste maîtresse de son destin. Il nous appartient souligne le président de l’UTICA de nous ‘’soucier de notre souveraineté numérique et cybernétique, autant qu’énergétique et alimentaire. Cependant il sait que ‘’l’on doit changer de rythme’’, validant par la même le plan de réformes du gouvernement dont il dit ‘’Nous en sommes partenaires’’. Et même que dans un élan lyrique il reconnaitre que ‘’le gouvernement va plus vite que nous’’. Il avoue, également se réjoui de ce que le projet de nouvelle constitution confère à l’économie un rôle prépondérant.
L’Eldorado de l’investissement
Samir Majoul, fidèle à ses convictions, appelle à ‘’décarboner’’ entendez ‘’carboniser’’, l’actuelle loi économique, au demeurant, dénoncée de tous. Il soutient que l’UTICA est en train de procéder à un benchmark international afin de dénicher des référents pour la nouvelle loi.
Son souhait est que la Tunisie pour tous opérateurs, domestiques et internationaux, mute d’enfer fiscal en paradis de l’investissement. Ses doléances sont difficilement contestables. Il appelle à une fiscalité de croissance. Et, précise-t-il, payable à la réalisation et pas d’avance.
Il plaide pour un code de change doté des souplesses nécessaires. Il appelle à une chaine logistique à niveau et qui permet les techniques de dédouanement les plus commodes. Et pourquoi pas un dédouanement flottant ? C’est possible affirme-t-il. Et enfin, décréter l’OpenSky. Sarcastique il prévient : L’enfer ne va pas s’ouvrir avec le Ciel.
Aller vers un succès collectif
Samir Majoul ne s’interdit pas de voir grand. Selon lui le pays est à un tournant tel qu’il doit se hisser aux avants postes des écologique, énergétique et d’économie du savoir. Il appelle à la performance économique ainsi qu’à l’excellence opérationnelle, sinon rien. Il sous appartient collectivement, martelait-il, de confiance les investisseurs. Notre boussole stratégique sera notre succès collectif.