Le projet “Fe3il(a)” pour une implication effective et inclusive des jeunes dans l’action publique a été lancé mardi à l’occasion d’une conférence organisée conjointement par le ministère de la jeunesse et des sports et le Centre international de développement pour le gouvernement locale innovante CILG-VNG.
Ce projet, note-t-on, financé par l’Union européenne est la troisième composante du programme de soutien de l’UE à la jeunesse tunisienne (EU4Yuoth) et à pour objectif de contribuer à l’amélioration de l’inclusion économique, sociale et politique des jeunes tunisiens (18-35 ans) les plus défavorisés à travers une approche de développement local.
Au cours de la conférence, les intervenants ont souligné la nécessité d’accorder à la jeunesse toute l’attention requise et de les pousser vers une participation active dans la sphère économique et la chose publique à travers des mécanismes d’inclusion et d’intégration efficaces.
Dans ce sens, le chef de secteur à la délégation de l’UE, Tom Ashwanden a assuré que l’Union s’est engagée auprès de la jeunesse tunisienne dans le cadre de son programme UE4Youth en vue de la mise en place d’initiatives et de politiques publiques locales en équation avec la planification municipale, identifiées et implémentées en concertation avec la société civile de la commune.
Il a été rejoint dans ses propos, par la chargée d’affaires auprès de l’ambassade du Royaume des pays bas en Tunisie, Angela Samura, qui a fait part de la conviction de son pays de l’importance de l’intégration des jeunes en tant que politique de consécration des droits de l’Homme et des valeurs universels.
Pour sa part, le chef de cabinet du ministre de la jeunesse et des sports, Chokri Ben Hassan a souligné la volonté de l’autorité de tutelle d’assigner à la jeunesse le rôle qui lui est dévolue en termes de conception des politiques locales.
Ben Hassan a, dans une déclaration à la TAP, expliqué que les jeunes tunisiens portent aujourd’hui un regard différent sur les questions d’intérêt général de celui des décisionnaires et qu’ils doivent être impliqués à travers la création d’un bureau consultatif pour jeunes au sein du MJS.
“Le succès d’un ministère est de plus en plus tributaire de l’implication des jeunes dans la prise de décisions”, a-t-il fait remarquer citant à titre d’exemple le dossier des diplômés chômeurs et son traitement par le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle et les différents parties intervenantes.
A noter que l’Agence de coopération internationale de l’association des commines néerlandaises et son Centre international de développement pour la gouvernance locale innovante CILG-VNG se chargeront de la mise en œuvre du projet “Fe3il” durant la période 2021-2025.