La 27e conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27), prévue du 7 au 18 novembre 2022 à Charm El-Cheikh en Egypte, sera la meilleure occasion de remettre la question de dédommagement des pays en développement pour les conséquences du réchauffement climatique, sur la table des négociations.
Pour ce 27ème sommet qui aura lieu en terre africaine, de nombreux représentants des Etats africains et des pays les plus touchés par les impacts des changements climatiques vont tenter de saisir la portée symbolique de cette conférence pour demander une réparation de l’injustice climatique dont est victime le continent.
Le Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution des changements climatiques (Giec) table, dans sont rapport publié en octobre 2021, sur plus de 100 millions d’Africains qui seront menacés par le réchauffement climatique d’ici à 2030.
Ceci rend l’Afrique le continent le plus vulnérable aux effets du changement climatique alors qu’il n’émet que 1,2 gigatonne de CO2, soit à peine 4% du total mondial.
Par ailleurs, sur la liste des 25 pays responsables de 83% des émissions, un seul pays est africain en l’occurrence l’Afrique du Sud, qui dépend à plus de 80 % du charbon pour produire son électricité.