Enfin ! Le raccordement de la centrale photovoltaïque ENI/Etap de Tataouine au réseau de la STEG a été réalisé avec succès et sans l’approbation des syndicats ! La raison d’Etat a eu raison d’un blocage syndical injustifié et injustifiable.
Injustifié parce que le raccordement d’une centrale photovoltaïque dont la moitié appartient à l’Etat au réseau STEG n’a aucune relation avec la protection des droits des travailleurs dont, en principe, doivent uniquement se prévaloir les syndicats.
Injustifiable parce qu’il est immoral dans un pays qui souffre de déficit énergétique et d’un déficit de l’image auprès des investisseurs à cause, entre autres, des syndicats, que l’on continue à subir le diktat de personnes réfractaires à toute tentative de réduire le déficit et rétablir l’image.
Neila Gongi, ministre de l’Energie, des Mines et de l’Énergie, avait, lors d’une récente rencontre avec les médias, annoncé que le raccordement avec les centrales photovoltaïques en état de fonctionner se fera. Le raccordement de la centrale de Tataouine est le premier, les autres suivront. L’Etat rétablit l’ordre et protège les intérêts du pays.
La Tunisie relève ses ambitions en matière d’énergies renouvelables
Les syndicats divisés entre eux-mêmes devraient comprendre que priver le pays de sources d’énergie n’est pas le meilleur moyen de pression pour avoir de nouveaux privilèges, s’attribuer de nouvelles prérogatives ou protéger l’institution STEG !
Le gouvernement subit depuis des mois des attaques virulentes de la part des médias l’accusant d’être incapable de faire appliquer la loi et de respecter ses engagements avec des investisseurs avec lesquels il s’est engagé, signant des contrats et promettant le respect des délais de raccordement.
La ministre de l’Energie et des Mines avait à maintes reprises engagé des discussions avec les représentants syndicaux les invitant à mettre fin au blocage du raccordement des centrales photovoltaïques et leur rappelant que l’importation des hydrocarbures se fait au prix fort et pèse lourd sur les ressources de l’Etat, mais sans succès.
Cela fait des mois que la situation est devenue intenable pour le pays. Les risques des délestages électriques en plein été à cause d’une pénurie d’électricité et d’une demande qui excède l’offre devenant réels.
Le ministère n’avait d’autres choix que de faire prévaloir les hauts intérêts de l’Etat sur des revendications syndicales insensées dans un pays en crise.
Nul doute que les syndicats patriotes comprendront qu’en cas de péril imminent dont des coupures d’électricité qui peuvent avoir un impact sur les foyers, l’industrie, l’agriculture et la mobilité, le gouvernement devait dire son mot et l’Etat reprendre ses droits.
A.B.A
Les objectifs de la Tunisie dans le domaine de la transition énergétique