La directrice du projet “Helma” initié par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Mouna Bennour, a annoncé, mercredi 6 juillet 2022, que le projet inclura prochainement les gouvernorats de Tataouine et Médenine, après sa mise en œuvre à Mahdia et Sfax.
Bennour souligne que les gouvernorats de Tataouine et Médenine ont fait l’objet d’un diagnostic sur les besoins des jeunes de ces régions et les défis auxquels ils sont confrontés, notant que les traitements appropriés seront apportés dans le cadre du projet Helma qui vise à concevoir des alternatives au phénomène de la migration clandestine.
Lors d’une réunion d’évaluation de la première phase dudit projet, elle a précisé que le diagnostic effectué a abouti au résultat, selon lequel le décrochage scolaire est désigné comme étant le problème majeur qui pousse les jeunes à la migration irrégulière, un aspect qui sera traité en coordination avec les commissariats régionaux de l’éducation, a-t-elle affirmé.
Dans ce sens, elle se dit satisfaite quant aux résultats du projet dans sa première phase, où la focalisation a été portée sur le thème de la formation professionnelle, notamment, au niveau de la coordination entre les différents intervenants dans le domaine.
Rappelons que dans le cadre du projet pilote Helma, 13 clubs robotiques ont été lancés dans les différents maisons de jeunesse situées dans les gouvernorats de Mahdia et Sfax.
Financé par le gouvernement italien, le projet Helma a pour objectif de trouver des solutions alternatives à l’immigration illégale et s’est adressé dans une première phase pilote aux jeunes des gouvernorats de Sfax et Mahdia.
Lancé en août 2020, le projet Helma se poursuivra jusqu’en 2025 et s’appuiera sur un partenariat entre le ministère de la Jeunesse, l’Agence de la formation professionnelle et des entreprises privées.