“Si la nouvelle Constitution présentée par le président de la République, Kaïs Saïed, a abordé l’économie dans sa globalité, elle a néanmoins détaillé ce secteur et proposé des mécanismes afin de le dynamiser”. C’est en tout cas l’avis de l’académicien et membre de l’Instance Nationale Consultative pour une nouvelle République, Salah Daouadi.
Cité par l’Agence TAP, l’académicien a fait remarquer que le fait de consacrer un volet économique dans la Constitution n’est pas nouveau dans le monde, évoquant la Constitution de la Corée du Sud de 1948.
Selon lui, cette nouvelle Constitution reste “la plus proche de la réalité de la Tunisie”, estimant que “l’économie telle que prévue dans cette Constitution est liée aux concepts de régime politique, démocratie populaire et de conseil des régions. Elle est orientée vers la justice socio-économique, la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, la redistribution des richesses”.
Au sujet de la lutte contre la bureaucratie, l’économie de rente, le monopole et la mise en place d’un climat propice à la croissance et au développement, il a fait savoir que des actions sont entreprises dans le cadre du programme de réformes du gouvernement.
C’était un choix des auteurs de la Constitution de répondre aux développements futurs, assure-t-il. Selon Daouadi, les discussions autour des volets économiques de la Constitution doivent commencer à partir du préambule. Il a cité à titre d’exemple le deuxième paragraphe qui mentionne “le devoir de l’Etat et de tous les acteurs de concrétiser les objectifs liés aux slogans travail, liberté et dignité”.