Confrontés depuis deux ans à de sérieuses difficultés, en raison de la pandémie de Covid-19 et de la persistance de l’absence, cette année, des touristes algériens qui tardent à venir, les hôteliers tunisiens s’ingénient à saler les factures des touristes tunisiens qui s’aventurent à séjourner dans les hôtels, selon certains.
Abstraction faite de l’augmentation des prix, jumelée à une dégradation des services, des hôteliers à Hammamet exigeraient, à l’entrée des hôtels, des taxes bizarres qui devraient être en principe incorporées dans le prix global.
Ainsi, s’il vous arrive de séjourner dans un hôtel pour des raisons professionnelles ou pour des vacances, vous pourriez être désagréablement surpris qu’on vous demande à l’entrée une taxe de 3 dinars pour chaque personne. Imaginez une famille nombreuse, ce qui est généralement le cas. Cette taxe est le moins qu’on puisse dire une véritable arnaque dans la mesure où le reçu qu’on vous livre ne comporte aucune référence officielle.
Le reçu, similaire à ce qu’on trouve dans les souks, comporte certes le nom de l’hôtel, le numéro de la chambre, la signature de l’agent qui l’a rempli, mais ne signale nulle part la partie bénéficiaire (fisc, municipalité, ministère du Tourisme ou autres…). C’est un reçu banalisé à l’extrême sans aucune valeur légale.