Pour Abdelkader Boudriga, président du Cercle des financiers tunisiens, a révélé que la véritable problématique à laquelle est confrontée, aujourd’hui, la Tunisie réside dans son incapacité à exécuter les projets.
L’expert a pu s’en rendre compte en participant, en 2019, avec les Nations unies à une session d’initiation a la nouvelle génération de planification de développement guidée par la demande. C’est ce qu’on appelle l’approche client.
«Quand on a étudié le cas de la Tunisie, le premier enjeu qui a émergé, avec une approche scientifique, c’est l’incapacité du gouvernement à exécuter les projets », a-t-il dit.
Il a ajouté qu’il n’y a pas là une grande révélation. On le savait en fait depuis longtemps. Mais la nouveauté réside dans sa confirmation de manière scientifique.
Il a indiqué qu’en dépit de ce constat, les gouvernements qui se sont succédé depuis 2019 ont continué à agir de la même façon. D’où l’urgence, pour lui, d’inventer une autre façon de gérer la mise en œuvre des projets.