Le bureau de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) à Paris et la TICAD ont récemment coorganisé une rencontre sur la coopération nippo-africaine. L’un des thèmes abordés par les panélistes a concerné la culture du riz dans les pays africains, selon le site africapress.paris.
Parlant du succès de la coopération entre le Japon et l’Afrique, le vice-président de la JICA, Ryuichi KATO, estime que cela a été possible grâce à l’appropriation des projets par les Africains mais aussi la sécurité humaine, selon nos confrères d’Africapress.paris.
« Le premier exemple concerne la riziculture, au travers de l’initiative CARD qui, en dix ans -2008 à 2018-, a réussi à doubler la production de riz, la portant de 14 millions de tonnes à 28 millions de tonnes. Et ce n’est pas fini : actuellement, la deuxième phase est en cours pour doubler encore la production de riz, à 56 millions de tonnes d’ici à 2030, afin de faire face à une demande croissante ».
Tout en se félicitant que cette initiative ait contribué “à renforcer la résilience de l’Afrique face à l’insécurité sécurité alimentaire aggravée par la guerre en Ukraine“, indique notre source, Ryuichi KATO indique que cela est dû aussi à l’exemplarité opérationnelle « Ce succès a été soutenu par des efforts concertés sous un leadership et un engagement forts de l’Afrique (…) par des institutions africaines telles que l’AGRA et le NEPAD, auxquelles la JICA a apporté son soutien ».
Quant au sujet de la “sécurité humaine“ évoqué par le vice-président de la JICA, il s’agit du « développement axé sur les personnes », en ce sens que « le fondement de l’édification d’une nation est de développer les ressources humaines ». Et que «… la clé du développement axé sur les personnes est l’autonomisation à tous les niveaux, à commencer par les individus, les organisations et les sociétés ».
Pour illustrer ses propos, il cite l’initiative « Écoles pour tous », qui a démarré dans 23 écoles au Niger en 2004 et s’étend aujourd’hui à environ 70 000 écoles dans 9 pays d’Afrique subsaharienne.
Source: africapress.paris