L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), à travers son bureau à Paris, a réuni un panel international sur la TICAD. Plusieurs sujets ont été abordés au de cette rencontre, entre autres le réchauffement climatique, rapporte le site africapress.paris.
Dans son intervention en visio, Sarah Poole, directrice régionale du PNUD pour les neuf pays arabes du continent, évoque d’emblée ce qu’elle considère comme “la troisième plaie d’Afrique de notre époque, le réchauffement climatique et ses conséquences déjà visibles et prégnantes…“. Selon elle, « plus de 40 % de la population de cette région est déjà exposée à la sécheresse et aux catastrophes induites par le climat. Nous avons besoin d’une action urgente pour empêcher le changement climatique d’anéantir des années de progrès en matière de développement, d’aggraver les inégalités et de nuire à la stabilité régionale. De notre point de vue, l’amélioration de la résilience climatique est une priorité absolue pour atténuer ces risques et pour passer à une économie neutre en carbone ».
Pour y parvenir, il faut une «… mobilisation de financements gigantesques, puisque la seule sécurisation de l’accès universel à l’énergie en Afrique nécessite plus de 1,5 billion [mille milliards] de dollars d’investissements entre 2018 et 2050… ».