Quatre mémorandums d’entente conclus entre des entreprises tunisiennes et japonaises ont été annoncés samedi lors du forum des affaires organisé tenu dans le cadre de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD8), qui se tient les 27 et 28 août 2022 à Tunis.
Ces accords portent sur la facilitation du partenariat entre les secteurs public et privé, la réalisation d’un projet en commun pour le développement de l’assurance en Tunisie, l’étude de la possibilité de dessalement des eaux et la génération des énergies renouvelables avec la SONEDE et la Société Toyota, ainsi que dans le domaine des télécommunications numériques.
La Tunisie a également signé, samedi au Palais des Congrès, deux accords cadre de coopération avec la République du Cap-Vert et la Guinée-Bissau en vue de développer les relations de coopération bilatérale dans les domaines économique, technique, scientifique et culturelles, indique le coordinateur médias de la TICAD 8, Mohamed Trabelsi.
Il a rappelé que le gouvernement japonais a donné son accord de principe pour faire bénéficier la Tunisie d’un crédit de 100 millions de dollars (environ 321 millions de dinars) pour financer les politiques de développement, dans le cadre du projet de réponse d’urgence COVID-19 pour la protection sociale en Tunisie précisant que cet accord ne sera définitif qu’après l’achèvement des négociations avec le Fond monétaire internationale (FMI).
Selon le ministre japonais de l’économie, du commerce et de l’industrie, Shinichi Nakatani, 92 mémorandums d’entente ont été signés en marge du forum entre les entreprises japonaises et africaines. Les entreprises africaines concernées opèrent notamment dans des pays tels que l’Egypte, l’Ethiopie, le Kenya, la Côte d’Ivoire, le Ghana, l’île Maurice, la Namibie, l’Angola, le Sénégal, l’Ouganda, l’Afrique du Sud et la République démocratique du Congo ont été également annoncés.
Les mémorandums conclus ont porté sur la numérisation, l’agriculture et les énergies renouvelables, l’hydrogène vert, la construction des écoles, l’économie verte, les services, l’industrie locale des produits électroniques, les signalisations routières, et la technologie numérique. Ils ont concerné également, les secteurs des métaux, pétrole, et le gaz ainsi que le renforcement des relations afro-japonaises et la réalisation des objectifs du développement durable.