L’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP) assure qu’il n’est plus possible pour les entreprises tunisiennes, publiques et privées, de continuer à échanger les données personnelles avec leurs partenaires au sein de l’Union européenne tant que les engagements énoncés dans la décision 2021/914 de la Commission européenne ne sont pas appliqués. Cette décision concerne le transfert de données à caractère privé vers des pays tiers.
Dans une déclaration publiée mardi 30 août 2022, l’Instance précise que les structures de l’UE avec qui collaborent les parties chargées du traitement des données personnelles réclament, aujourd’hui, l’application des engagements contenus dans la décision d’exécution de l’Union.
L’INPDP rappelle que depuis 2017, des campagnes de sensibilisation destinées aux citoyens et aux décideurs et responsables au sein des entreprises publiques et privées ont été organisées sur les incidences négatives de la non adoption du nouveau projet de loi sur la protection des données personnelles en 2018 sur les investissements et l’économie nationale. Elle regrette le peu de cas accordé, dans ce sens, à ses multiples mises en garde et à ses appels à développer le niveau de protection des données personnelles en Tunisie.