Les points de vue des deux parties, à savoir le gouvernement et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) sont toujours divergents malgré un accord portant sur l’impératif de remplacer le décret n°20 qui impose une autorisation préalable de la présidence du gouvernement avant de mener des négociations avec le syndicat. C’est ce qu’a indiqué, mardi 30 août 2022, Sami Tahri, porte-parole officiel de l’UGTT.
Cité par la TAP, Tahri a précisé que la réunion du 29 courant entre des représentants des deux parties a enregistré des difficultés de négociation concernant certaines revendications.
Le gouvernement publiera probablement un décret remplaçant celui n°20, et offrant la possibilité de poursuivre les négociations entre les structures syndicales et les parties administratives, souligne Tahri.
Une deuxième séance de négociations se tiendra entre le gouvernement et la centrale syndicale demain mercredi, a-t-il encore noté. Parmi les revendications de l’UGTT figure notamment l’annulation du décret n20 et le lancement des négociations sociales pour une augmentation des salaires dans le secteur privé et la fonction publique.