L’Association Club Mohamed Ali de la Culture ouvrière (ACMACO) a décidé de changer d’appellation. Elle sera dorénavant dénommée “Fondation Mohamed Ali Hammi“ (FMAH).
Son président, Habib Guiza, qui est en même secrétaire général de la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT), a décidé de délester cette ONG de sa mission de “conscientisation ouvrière“ pour ratisser large et se consacrer à la réflexion sur les grandes questions d’intérêt national.
Pour mémoire, l’ACMACO a eu le mérite, une trentaine d’années durant, d’organiser, régulièrement, des forums de réflexion sur les grandes problématiques qui intéressent le monde du travail et le développement en Tunisie.
Ces universités d’été sont constamment menés avec « le souci d’acquérir une autonomie de réflexion et une production endogène de pensée dans une démarche ouverte sur le monde en pleines mutations et sur les expériences des autres pays », tout en adoptant une approche sociétale, étendant l’analyse et les propositions sur un champ couvrant toutes les dimensions de la société : le social, l’environnemental, la vie civile, culturelle et la citoyenneté.
Elle a à son actif plusieurs publications dont trois ouvrages collectifs qui méritent le détour. Il s’agit de « Tunisie 2040 : le renouvellement du projet moderniste tunisien » ; « Tunisie : consolider la démocratie : un Etat stratège et un modèle de développement partenarial et tripolaire » ; « Le projet Reticel, pistes et propositions pour le développement de l’économie solidaire et sociale en Tunisie »…