L’Union des associations africaines des acteurs de la réfrigération et de la climatisation (U-3ARC), dont l’Association tunisienne de réfrigération et de climatisation “ATRC” est membre, tiendra sa 3ème Assemblée générale du 23 au 24 septembre à Casablanca, au Maroc.

Des représentants des 54 pays africains seront au rendez-vous de cette structure panafricaine fraîchement créée (il y’a seulement 3 ans) et qui s’est fixée pour objectif de mettre en valeur un secteur presque “méconnu” en Afrique , pourtant très essentiel pour la réalisation de l’autosuffisance et la sécurité alimentaire et pour le développement durable.

Les représentants des pays africains prévoient de mettre l’accent, à cette assemblée ayant pour thème “Le froid, la clé du développement durable”, sur les produits obsolètes et énergivores qui ne cessent d’inonder le marché africain, selon l’African Business Journal (ABJ).

Les industries du froid, souvent perçues comme polluantes et énergivores, pourraient, à l’aide des nouvelles technologies et du respect des normes, jouer un rôle majeur dans le développement durable et surtout dans la conservation des denrées alimentaires périssables et des excédents de production. Elles pourraient ainsi aider les pays africains à réaliser l’objectif commun du continent: l’autosuffisance et la sécurité alimentaires.

Selon l’expert en réfrigération et Président de l’Union des associations africaines des acteurs de la réfrigération et de la climatisation (U-3ARC), les appareils de réfrigération et de climatisation, s’ils sont bien conçus et bien utilisés, ne seraient en aucun cas polluants.

L’expert, qui recommande le recours à des centrales photovoltaïques pour alimenter des chaines de froid, estime qu’une déperdition des ressources et un manque à gagner colossal persistent en Afrique à cause d’une industrie du froid balbutiante ou inexistante.

“Maîtriser la chaîne du froid, stocker des denrées périssables… sont essentiels à donner plus de valeur ajoutée aux produits, mais aussi permettent d’avoir voix au chapitre des cours des matières premières”, a-t-il dit, cité par l’African Business Journal.

Selon le site de l’U-3ARC, seulement une trentaine de pays, dont la Tunisie, disposent d’associations des acteurs de froid.