Les travaux du Forum syndical continental pour la Zone de libre-échange africaine (ZLECAf) ont démarré, lundi à Gammarth (banlieue nord de Tunis) avec la participation d’une centaine de syndicalistes africains.
La rencontre qui se poursuivra demain, vise, notamment, à garantir le travail décent et à débattre de la position des syndicats dans la zone de libre-échange en Afrique.
Les participants au forum examineront les perspectives de développement dans les pays africains confrontés au chômage, à des opportunités d’emploi limitées et à des niveaux de revenus faibles.
En effet, les économies africaines n’offrent que 3 millions d’opportunités d’emploi contre des besoins d’environ 11 millions d’emplois, soit un déficit de 8 millions d’emplois par rapport au nombre de demandes enregistrées chaque année, ce qui explique la prévalence de l’économie informelle ou parallèle.
L’ordre du jour de cette rencontre comprend plusieurs questions relatives, notamment, aux opportunités offertes par la Zlecaf, moins d’un an après son entrée en vigueur, pour les travailleurs et leurs représentants ainsi qu’à la contribution des syndicats à garantir le travail décent et la croissance économique et au rôle du mouvement syndical et sa position concernant les prochains débats sur la zone de libre-échange continentale.
L’Organisation Régionale Africaine de la Confédération Syndicale Internationale (CSI-Afrique) dont l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est membre de son bureau exécutif considère que la zone africaine de libre-échange ouvrira la voie à la possibilité d’accroître le commerce intra-régional.
L’organisation du forum syndical continental pour la Zone de libre-échange africaine intervient à la veille de la tenue, pour la première fois en Tunisie, de la réunion annuelle du Conseil général de la Confédération syndicale africaine, les 28, 29 et 30 septembre 2022.
Une réunion des 7 plus grands syndicats africains est prévue en marge de cette rencontre en vue d’examiner l’élaboration d’une stratégie africaine unifiée visant à défendre les droits des travailleurs.