Le projet tunisien de mise à l’échelle des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment, connu sous l’appellation “NAMA Bâtiment”, a été étudié en exemple par une équipe de chercheurs de l’université privée américaine “John Hopkins”. C’est ce que rapporte l’agence allemande de coopération internationale “GIZ”, dans son bulletin d’information “Low Emission Development & Renewable Energy” pour le mois de septembre 2022.
Ces chercheurs ont effectué un exercice de contextualisation en profondeur évaluant les meilleures pratiques et politiques appliquées par quatre pays d’Afrique du Nord, d’Asie du Sud-Est, d’Amérique du Nord et d’Europe pour déployer le solaire résidentiel.
Plusieurs conclusions sont ressorties de la section résidentielle, elles pourraient être pertinentes et avoir un impact pour la Tunisie, commente la GIZ.
Les cas d’utilisation non résidentielle ont été classés de 1 (niveau le plus bas) à 3 (niveau le plus élevé) pour trois indicateurs, à savoir la taille du marché potentiel du cas d’utilisation, la capacité de l’utilisateur à adopter la technologie solaire et l’applicabilité au contexte tunisien.
Les autres expériences étudiées par cette équipe de chercheurs sont celles de l’Egypte (kit solaires), du Maroc (mesures d’efficacité énergétique, codes du bâtiment et approches de partenariats public-privé dans les projets d’efficacité énergétique) en plus du Vietnam (incitations généralisées dans le secteur de l’électricité), de la Californie et de l’Allemagne (mécanismes de financement pour les ménages).