La quinzième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui se tiendra à partir du 19 décembre 2022 à Montréal (Canada), adoptera un nouveau cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, après des années de négociations et des retards dus à la pandémie de COVID-19.
“Célébrer les gardiens de la diversité des cultures : vers un cadre mondial inclusif pour la biodiversité après 2020”, est le thème choisi pour cette conférence.
Cette thématique témoigne de la reconnaissance de la contribution des petits exploitants agricoles du monde à la gestion efficace des ressources phytogénétiques.
Il s’agit d’encourager, orienter et promouvoir la protection des droits des agriculteurs tels qu’énoncés à l’article 9 du Traité international, élaborées par le Groupe spécial d’experts techniques sur les droits des agriculteurs, indique l’ENB “Earth Negotiations Bulletin”, un service d’information indépendant sur les négociations des Nations Unies en matière d’environnement et de développement.
La quinzième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB) devrait examiner aussi des éléments liés à une stratégie de développement des capacités pour le Traité, la stratégie de financement et la mobilisation des ressources, et le budget, la conservation et l’utilisation durable des ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, la conformité et la coopération avec d’autres organisations et organismes.