La culture de pomme de terre d’arrière-saison a démarré dans les différentes délégations du gouvernorat de Nabeul, mais d’une manière lente avec seulement 1 200 ha de superficie cultivée sur un total de 2 100 ha de superficie programmée, selon les données du Commissariat régional au développement agricole (CRDA).
A noter que des producteurs de pommes de terre se plaignent du manque de ressources en eau pendant cette période des semis, mais aussi d’engrais avec des prix élevés des équipements agricoles.
Par ailleurs, certains agriculteurs, à l’instar de ceux de la localité d’Oum Dhouil de la délégation d’El Mida, estiment important d’utiliser des semences locales pour une meilleure gestion de la production. C’est le cas de Zouheir Ben Abdallah qui soulève le problème de pourrissement des pommes de terre stockées de manière traditionnelle à cause des températures élevées et du manque de pesticides spécifiques au processus de stockage.
De son côté, le responsable du CRDA de Nabeul, Faycel Kataa, a expliqué que la lenteur enregistrée dans la saison 2022/2023 de la culture de pomme de terre par rapport aux saisons précédentes est due à la sécheresse et au manque d’eau dans les zones irriguées.
Selon lui, plusieurs agriculteurs ont cédé (vendu) leurs semences de pommes de terre, partiellement ou totalement, en raison de la hausse des prix sur le marché.