Les travaux de la Commission administrative sectorielle ont démarré, vendredi 7 octobre 2022 à Hammamet, sur l’examen des résultats de la séance de négociation entre la fédération générale de l’enseignement de base et le ministère de l’éducation sous la présidence du secrétaire général adjoint de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Abdallah Al-Achi.
Le secrétaire général adjoint de la Fédération de l’enseignement de base, Ikbel Azzabi, a souligné que cette réunion sera “historique et décisive” dans l’histoire du secteur, ajoutant que “toutes les possibilités sont envisagées quant aux formes de lutte qui seront prises”, et qu'”il n’y a pas de ligne rouge pour combattre l’emploi précaire.”
Il a ajouté que le ministère de l’éducation a refusé les revendications des enseignants en raison des diktats du Fonds monétaire international, notamment en ce qui concerne l’augmentation de la masse salariale, notant que les revendications présentées au ministère de l’éducation dans la motion professionnelle élaborée dans le cadre des rencontres régionales consistent, notamment, à régulariser la situation des enseignants suppléants et à recruter les diplômés de l’éducation et de l’enseignement au grade de professeur de l’école primaire stagiaire.
Pour sa part, le secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement de base, Tawfik Chebbi, a dénoncé “la politique d’atermoiement adoptée par le ministère de l’éducation envers les éducateurs, soulignant que la commission administrative réunie, aujourd’hui, prendra les mesures nécessaires face aux manœuvres dilatoires utilisées par le ministère.
La Fédération refuse la nouvelle méthode de recrutement des suppléants qui n’a pas, a-t-il dit, de base légale.