La régularisation de la situation foncière du site qui abritera le projet du port en eaux profondes d’Enfidha a atteint 95%, a indiqué le ministre des domaines de l’Etat et des affaires foncières, Mohamed Rekik.
La dernière phase des opérations d’expropriation pour l’intérêt public est en cours de finalisation, a-t-il ajouté dans une déclaration à l’Agence TAP en marge d’une séance de travail tenue, lundi, au siège du gouvernorat de Sousse.
Cette réunion a permis de passer en revue les principaux dossiers et problèmes liés aux terres domaniales agricoles et non agricoles dans la région, outre les besoins en biens fonciers pour la mise en œuvre des projets de développement.
Rekik a fait savoir que les efforts sont axés sur la régularisation de la situation d’un grand nombre d’exploitations agricoles et de lotissements bâtis à Enfidha.
Dans sa réponse aux interrogations et aux problèmes soulevés par des maires, le ministre a indiqué que son département est penché actuellement sur l’examen d’un nombre de pistes d’intervention législative pour résoudre les problèmes fonciers, citant à titre d’exemple la possibilité d’octroyer directement des biens immobiliers aux communes.
Rekik a rappelé, par ailleurs, que l’opération d’inventaire et d’évaluation déjà lancée devra être achevée au plus tard en 2027.
A rappeler que le ministre du Transport, Rabii El Majidi avait déclaré, le 12 octobre, que la société qui réalisera la première phase du projet de port en eaux profondes à Enfidha et de la zone logistique avoisinante sera annoncée au cours de ce mois d’octobre.
Erigé sur une superficie de 3000 hectares (1000 hectares pour le port et 2000 hectares pour la zone logistique), le projet favorisera des opportunités économiques au profit des régions du centre, du Sahel et les gouvernorats avoisinants, outre la création de plus de 52 000 emplois, selon la même source.