La Tunisie a été classée 88 sur 193 pays en matière de gouvernance électronique, ce qui constitue une amélioration de 11 rangs par rapport aux résultats de 2019, selon la 12ème édition d’E-Government Survey 2022 de de l’Organisation des Nations unies.
En Afrique, la Tunisie occupe la quatrième place derrière l’Afrique du Sud (65e mondial), l’île Maurice (75e) et les Seychelles (85e), mais la première place en Afrique du Nord devançant le Maroc (101e), l’Egypte (103e) et l’Algérie (112e), selon le rapport.
Le Danemark, la Finlande, la Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande et l’Islande occupent la tête de ce classement.
Dans les détails, la Tunisie a gagné trois places par rapport à l’édition précédente, a fait savoir le ministère des Technologies de la communication.
Cette amélioration est due aux efforts engagés en matière de développement de l’infrastructure, la dématérialisation des procédures administratives, la mise en place des services orientés citoyen et le développement des plateformes participatives, a-t-on expliqué de même source.
En effet, l’indice en question mesure et évalue les progrès accomplis concernant l’utilisation des TIC par les gouvernements et mesure la portée et la qualité des services en ligne (online service index), l’infrastructure en technologies de communication (TIC index) et le capital humain (Human capital index).
Il s’appuie sur plus de deux décennies de recherches longitudinales, une combinaison de données primaires collectées et détenues par le Département des affaires économiques et sociales et des données d’autres agences onusiennes, selon l’ONU.
Le rapport a souligné que les technologies numériques ont permis aux gouvernements de relever les défis liés à la pandémie de COVID-19.
A titre d’exemple, le rapport a noté que le nombre de pays qui fournissent des services numériques dans secteur de l’éducation a augmenté de 22 %, passant de 104 à 114 pays, et ce dans le cadre des solutions numériques adoptées en réponse à la pandémie de COVID-19.
Les gouvernements sont donc appelés à élaborer des stratégies et à investir davantage dans des projets de transformation numérique, ajoutant qu’une connectivité significative doit être garantie pour tous, pour aider à préparer les crises et chocs futurs.