D’après les prévisions de croissance pour 2023 publiées le 11 octobre 2022 par le Fonds monétaire international (FMI) dans le World Economic Outlook, cnews.fr a identifié les 10 pays qui devraient (au conditionnel) être les plus riches du monde.
Ainsi, l’institution de Bretton Woods a donné ses prévisions de croissance à l’échelle du monde planétaire « en estimant le produit intérieur brut (PIB) de chaque nation pour l’an prochain ».
Il se dégage ainsi un classement des 10 pays qui pourraient tirer leur épingle du jeu.
Les voici :
ETATS-UNIS d’Amérique, avec un PIB estimé à 26 628 milliards d’euros en 2023, soit une hausse de 1% par rapport à 2022.
CHINE, avec un PIB estimé à 22 009 milliards d’euros en 2023, soit une augmentation de 4,4% par rapport à 2022.
JAPON, avec un PIB estimé à 4 439 milliards d’euros en 2023, soit une hausse de 1,6% par rapport à 2022.
Allemagne, avec un PIB estimé à 4 190 milliards d’euros en 2023, soit une baisse de 0,3% par rapport à cette année.
INDE, avec un PIB estimé à 3 885 milliards d’euros en 2023, soit une augmentation de 6,1% par rapport à 2022.
Royaume-Uni, avec un PIB estimé à 3 538 milliards d’euros en 2023, soit une hausse de 0,3% sur un an.
France, avec un PIB estimé à 2 854 milliards d’euros en 2023, soit une augmentation de 0,7% par rapport à 2022.
CANADA, avec un PIB estimé à 2 365 milliards d’euros en 2023, soit une hausse de 1,5% d’une année à l’autre.
RUSSIE, avec un PIB estimé à 2 171 milliards d’euros en 2023, soit une augmentation de 1% par rapport à 2022.
BRÉSIL, avec un PIB estimé à 2 094 milliards d’euros en 2023, soit une hausse de 1%.
On constate aisément l’écart entre les deux premiers pays, en l’occurrence les Etats-Unis et la Chine, et les suivants (3e, 4e, 5e), puis entre ces derniers et les suivants.
On remarque aussi le retour du Brésil dans le juron des 10 premières puissances économiques mondiales, et ce malgré les ravages de la pandémie de Covid-19 dans le pays. Le pays beaucoup reculé ces dernières, car jusqu’en 2010, le Brésil occupait le 8ème rang mondial.
Enfin, on remarque que certains pays ayant amassé des sommes colossales, suite à l’augmentation des prix des matières, ne pèsent toujours pas dans l’économie mondiale ; au mieux, ils permettent un équilibrage.