Au Royaume-Uni tout ne se passe pas comme dans les autres pays du monde. Avec des avantages et des inconvénients, selon de quel côté on se situe.
Selon The Guardian, la désormais ex-Première ministre du Royaume-Uni, Liz Truss, qui vient de rendre son tablier après seulement 44 jours passés au 10 Downing Street, peut réclamer 115 000 livres (environ 130 000 euros), annuellement auprès du Public Duty Costs Allowance guidance, mis en place en 1991 par John Major, alors Premier ministre conservateur (novembre 1990 – mai 1997).
D’ailleurs, malgré la crise qui frappe le pays, ce dernier mais aussi Tony Blair auraient récupéré la totalité de cette indemnité en 2020-2021, contre 114 712 livres pour Gordon Brown, 113 423 livres pour David Cameron, et 57 832 livres pour Theresa May, toujours selon The Guardian.
Cependant, si cela peut justifier pour les anciens Premiers ministres pour avoir longtemps les intérêts du Royaume, ce n’est pas les cas pour Liz Truss, qui n’est restée aux commandes que pendant 44 jours. C’est d’ailleurs ce qui soulève la polémique Outre-Manche, rapporte le quotidien français La Dépêche.
En effet, le travailliste Keir Starmer a carrément demandé à Truss et à tout le système, au nom de la décence, de ne pas toucher cette indemnité.
Idem pour le chef des libéraux-démocrates, Ed Davey, et plusieurs autres députés britanniques, selon La Dépêche.
Seront-ils entendus ?
Wait and see !